Il cache sa plaque moto pour échapper au radar avec… sa main, mais se fait prendre !

Occulter sa plaque minéralogique pour échapper à la verbalisation est un acte de plus en plus courant. Entre les dispositifs high-tech utilisés aux États-Unis et en Chine ou les méthodes plus traditionnelles comme le collage d’une feuille morte sur la plaque, il existe 1001 façons de frauder. Un motard espagnol a innové en cachant sa plaque moto avec sa main. Malheureusement pour lui, la maréchaussée l’a retrouvé et lui a fait payer son geste au prix fort.

Le radar ne l’a pas eu, mais bien les policiers

A l’approche d’un radar, la plupart des conducteurs en excès de vitesse lève le pied. Manifestement, certains motards préfèrent poursuivre et placer une main sur leur plaque d’immatriculation moto.

C’est ce qui s’est passé en Catalogne, la province célèbre en France pour ses amendes à payer sur le site bizarre sct.myfines.eu. Le motard pensait passer à travers les mailles du filet. Il n’en fut rien. Non seulement la Guardia Urbana de Barcelone l’a retrouvé. Mais à lui a infligé une amende de 6.400 € et une perte de 10 points sur son permis (source et crédit photo) !

Pratiques courantes de dissimulation de plaques

Le camouflage des plaques d’immatriculation se pratique un peu partout dans le monde. Dans plusieurs grandes villes françaises, des conducteurs couvrent intentionnellement leur plaque d’immatriculation. Ils utilisent des objets tels que des sacs plastiques, des feuilles mortes ou du ruban adhésif.

Cette méthode est apparue peu après la mise en service des véhicules LAPI. Parfois de façon légitime, pour éviter les erreurs de verbalisation (livraisons, carte CMI). Parfois pour frauder.

À Paris, cette pratique est particulièrement populaire. Les automobilistes cherchent à échapper aux « sulfateuses à PV« . Il s’agit de véhicules équipés de caméras qui scannent les plaques pour vérifier le paiement du stationnement. 

Sanctions encourues en cas de plaque non lisible

En France, masquer sa plaque d’immatriculation est une infraction. Elle est punie par l’article R. 317-8 du Code de la route. Les contrevenants risquent une amende forfaitaire de 135 €. Cette amende peut être minorée à 90 € en cas de paiement rapide. Une majoration jusqu’à 750 € est possible en cas de contestation infondée.

De plus, l’immobilisation du véhicule peut être prescrite. Les forces de l’ordre peuvent exiger la remise en conformité sur place. Cela implique le retrait immédiat de tout dispositif masquant la plaque.

Cacher sa plaque est aussi une pratique « populaire » à l’étranger

Aux États-Unis, des conducteurs ont été surpris en train de modifier leurs plaques. Ils utilisent des dispositifs pour les rendre illisibles aux caméras de circulation. À New York, certains utilisent des sprays, un marker ou des films plastiques pour trafiquer leurs plaques. Ils espèrent ainsi éviter les amendes liées aux excès de vitesse, aux péages ou aux feux rouges.

En Chine, des cas similaires ont été rapportés. Des conducteurs utilisent des dispositifs télécommandés pour masquer leurs plaques, comme à San Francisco. Ils cherchent à échapper aux caméras de surveillance routière.