Les plaques d’immatriculation personnalisées des ingénieurs du MIT qui font honneur à leur université

Aux États-Unis, il existe une multitude de modèles de plaques d’immatriculation. Et en plus d’avoir le choix parmi de nombreux design, on peut également personnaliser le « numéro ». Sur le parking du MIT, de nombreux véhicules font référence au curriculum des diplômés de cette université technologique prestigieuse.

9 millions de plaques personnalisées aux USA

Aux États-Unis, plus de 9 millions de véhicules ont des plaques d’immatriculation personnalisées qui utilisent un identifiant spécifique au lieu d’une séquence aléatoire de lettres et de chiffres. Les histoires qui se cachent derrière elles peuvent être tout aussi fascinantes que les personnes qui les utilisent.

Il n’est donc pas surprenant qu’un certain nombre de diplômés du Massachusetts Institute of Technology aient succombé. Parfois évidentes, parfois plus obscures, les plaques d’immatriculation personnalisée faisant référence au MIT sont nombreuses. En voici quelques-unes.

La voiture-disquettes de Samuel Klein

L’un des véhicules les plus connus du campus est la Honda Civic 1998 de Samuel Klein. Outre la plaque spéciale, sa voiture est une véritable œuvre d’art. La Civic de Klein est recouverte de centaines de disquettes très rétro de 5,5 pouces colorées. L’intérieur est décoré de disques, de clés d’ordinateur et d’autres accessoires de PC. Sa plaque américaine personnalisée est « DSKDRV » (« lecteur de disque »).

Il n’est pas l’inventeur du véhicule, il l’a acquis à l’autre bout des États-Unis. La plaque américaine de Washington original indiquait DISKDRV. Lorsqu’il a dû faire sa demande de carte grise dans le Massachusetts, il a dû élaguer, vu le nombre de caractères autorisés dans cet Etat.

• Pénurie de plaques d’immatriculation dans l’État de Washington

Une plaque inspirée par la génétique

Omar Abudayyeh, diplômé de 2018, est désormais professeur adjoint à la Harvard Medical School. L’histoire de sa plaque CRISPR est tout aussi fascinante.

Elle fait référence à la technique d’édition du génome qui a révolutionné la recherche biologique et médicale en permettant des modifications rapides du matériel génétique. Abudayyeh a été fortement impliqué dans les premiers développements de CRISPR pour l’édition de l’ADN et de l’ARN.

C’est en voyant la voiture d’un autre chercheur CRISPR, Samuel Sternberg avec des plaques « CRISPR » de New York, que l’idée est venue. Après avoir postulé, il a reçu sa plaque quelques mois plus tard alors qu’il avait presque oublié sa requête.

Certaines personnes comprennent la référence, on lui demande parfois s’il a lu le livre d’Isaacson sur CRISPR. C’est alors avec fierté qu’il explique qu’il est en fait cité dans ce livre, dans les chapitres sur les diagnostics.

Les racines du MIT sur la plaque d’immatriculation, la fierté du nerd

Pour certains diplômés, leur connexion avec le MIT est directement indiquée sur leur plaque américaine « vanity ».

Par exemple, la plaque de Jeffrey Chambers dit clairement qu’il a décroché un doctorat du MIT :  « PHD MIT ». Le professeur de biologie Anthony Sinskey possède plusieurs véhicules arborant des plaques de présentation qui met à l’honneur le Cours 20 (nutrition et science alimentaire). Il possède les plaques « MIT 20 » et « MIT XX » dans le Massachusetts et le New Hampshire.

Au moins 2 couples du MIT chacun des plaques faisant référence à leur éducation supérieure. Laura Kiessling, professeur de chimie, déclare : « Ma plaque affiche SLEX. C’est l’abréviation d’un glucide appelé sialyl Lewis X. Il joue de nombreux rôles, notamment dans la fécondation (liaison spermatozoïdes-ovules). La plaque d’immatriculation de mon mari est PROTEIN ».

Crédit photos : MIT News et Samuel Klein