Arnaque au faux accrochage : méfiez-vous
Publié par Eplaque - 1 min de lecture ⏳
Le 15/07/2022 - Mis à jour le 13/05/2024
Être automobiliste signifie être potentiellement exposé à toute une série d’arnaques. Usurpation d’immatriculation, faux PV, faux sites Crit’air ou carte grise… Il faut toujours être sur ses gardes. La dernière escroquerie automobile consiste à invoquer un faux accrochage pour tenter d’extorquer des fonds à des innocents. Voici comment cela marche.
Arnaque au faux accrochage : le modus operandi
Cette escroquerie repose d’abord sur l’obtention d’informations personnelles. Pour pouvoir fonctionner, les criminels doivent avoir identifié le numéro de téléphone et le numéro de la plaque d’immatriculation d’un automobiliste. Actuellement on ignore la source de ces données, elle est probablement multiple.
L’automobiliste est donc contacté à cause d’un soi-disant accrochage. L’escroc affirme avoir relevé le numéro de plaque, et avoir obtenu le numéro de téléphone grâce à la mairie. Rien que ceci doit vous mettre la puce à l’oreille : c’est impossible. En effet, le fichier SIV des immatriculations ne contient pas de numéro de téléphone. Pour connaître le numéro de portable d’un titulaire de carte grise, il faut engager une procédure judiciaire spécifique, qui prend du temps (réquisition judiciaire).
Cependant, la plupart des victimes de cette arnaque ont leurs capacités de raisonnement réduites par l’effet de surprise et les menaces qui accompagnent l’information. En effet, si la victime refuse de payer, l’escroc brandit le spectre du dépôt de plainte pour délit de fuite et de la déclaration d’accident auprès de son assurance auto.
Comment réagir ?
C’est simple : ne payez pas. Répondez simplement que vous niez tout accrochage, et que vous n’avez aucun problème à présenter des explications au commissariat. Votre interlocuteur devrait rapidement abandonner.
En général, méfiez-vous des appels qui vous demandent des informations personnelles ou des documents. Il s’agit souvent du point de départ d’une arnaque, qu’il s’agisse d’une usurpation d’identité, de permis de conduire ou autre.
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