Arnaque vente voiture d’occasion sur Le Bon Coin : exemple d’un cas récent
Publié par Eplaque - 2 min de lecture ⏳
Le 09/08/2021 - Mis à jour le 18/03/2024
Dans nos articles dédiés à l’achat d’un véhicule d’occasion, nous abordons la problématique des arnaques dont on peut être victime. Notamment sur les sites de petites annonces auto comme Le Bon Coin. Les subterfuges varient, mais ils ont souvent un point commun : on vous demande de payer à l’avance. Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir le cas récent d’un couple qui a perdu presque 5.000 € à cause d’une arnaque à la vente d’une voiture d’occasion rondement ficelée.
Les arnaques à la voiture d’occasion sur Le Bon Coin : préambule
Tout d’abord, l’objectif de cet article n’est pas d’incriminer Le Bon Coin. Si ce site est le théâtre de nombreuses arnaques, c’est simplement dû à sa popularité. On trouve ce genre d’annonces un peu partout, mais vu que le Bon Coin est l’un des sites les plus visités de France, c’est son nom qui revient le plus souvent. L’immense majorité des transactions se passent bien. Sauf quand on tombe sur des criminels et que l’on baisse la garde.
Exemple d’arnaque avec phishing
Dans cette arnaque à l’achat d’une voiture sur Le Bon Coin, tout se passe normalement au début. Un couple identifie sur le site d’annonces une voiture qui les intéresse. Après un premier contact téléphonique et la vérification de l’historique de la voiture sur HistoVec, l’acheteur signe à distance une promesse de vente avec le vendeur contre un acompte de 300 €. Un rendez-vous est fixé quelques jours plus tard pour finaliser la transaction, avec paiement du solde contre la carte grise barrée. La procédure classique.
Mais peu avant le rendez-vous, le vendeur recontacte l’acheteur en lui demandant de régler le restant dû avec le système de paiement sécurisé du Bon Coin. Ce service remplit le rôle d’escrow. En bref, l’argent est conservé par le site jusqu’à la réception du bien par l’acheteur. Il s’agit donc d’un système sûr pour les 2 parties. L’acheteur accepte. Et c’est ici que l’arnaque a lieu : le vendeur lui envoie un faux email imitant ceux envoyés par le Bon Coin en indiquant ses propres coordonnées de paiement. L’acheteur n’y voit que du feu et fait le paiement.
Le vendeur tente de l’arnaquer une seconde fois
Ayant réussi son fait, le pseudo vendeur tente de l‘arnaquer une seconde fois en lui demandant des frais de gardiennage de 800 €. Cela met la puce à l’oreille de l’acheteur, qui découvre alors que l’expéditeur du courriel n’est pas Le Bon Coin. Il aura beau porter plaint à la police, on lui répondra que rien ne peut être fait pour lui.
Comment éviter ce genre de mésaventure ? Ne payez jamais d’avance des inconnus sans avoir des garanties. Dans ce cas, les arnaqueurs avaient usurpé l’identité d’un véritable propriétaire d’un véhicule qui existe vraiment. Tout est fait pour gagner la confiance. Au début, tout semble se dérouler normalement, quand tout à coup le pseudo vendeur change les termes. C’est dans ce genre de cas de figure qu’il faut redoubler de vigilance. Et si vous versez de l’argent via un système d’escrow, vérifiez par vous-même que les coordonnées de paiement fournies sont correctes.
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