Le prix des voitures d’occasion a bondi de 30 % en 2 ans en France
Publié par Eplaque - 1 min de lecture ⏳
Le 19/01/2023 - Mis à jour le 17/04/2024
C’est du jamais vu, selon la société propriétaire de l’Argus. Depuis 2021, le prix moyen des véhicules d’occasion a augmenté de 30 % en France. Les perturbations des chaînes logistiques qui ont entravé la production de véhicules neufs ont fait bouger ce marché comme jamais. La guerre en Ukraine a contribué au retour de l’inflation. En raison de cela, la cote de l’Argus a dû revoir ses courbes de dépréciation pour mieux refléter les tarifs pratiqués sur le marché des voitures de seconde main.
La référence pour l’évaluation du prix des véhicules d’occasion
Cela fait presque un siècle que la cote de l’Argus est le point de référence des professionnels de l’occasion. Cet outil sert notamment à déterminer le prix de rachat des véhicules d’occasion des particuliers par les garages. L’outil en ligne de l’Argus permet d’obtenir l’évaluation du prix de toute voiture de seconde main, gratuitement. Il est donc également populaire auprès des particuliers.
L’Argus modifie très rarement ses courbes de dépréciation. Mais 2 ans après le début des problèmes affectant la filière automobile, l’institution n’a pas eu d’autre choix que d’agir. Il y a 2 ans et demi, lorsque le premier confinement fut décrété, l’Argus avait suspendu ses cotations. Cela n’était pas arrivé depuis la Seconde Guerre mondiale. Désormais, le mode de calcul des cotes automobiles a dû être revu pour coller aux réalités du marché.
Des voitures de seconde main beaucoup plus chères
30 % en 2 ans : telle est la hausse des prix des voitures d’occasion. La situation va-t-elle se rectifier ? C’est peu probable. Certes, en cas de récession, les tarifs pourraient baisser. Mais vu la mollesse des nouvelles immatriculations depuis 2 ans, cela signifie que l’offre en véhicules récents est plus basse. Sur ce segment, il est donc fort peu probable que l’on assiste à une décrue des tarifs. L’évolution de ces prix dépendra également de la trajectoire générale de l’inflation, qui reste incertaine. Il n’y a pas si longtemps de cela, les banques centrales nous certifiaient que l’inflation était un phénomène transitoire…
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