Le faux ticket de stationnement a la cote

Avec la démocratisation de la technologie, et notamment des imprimantes, des petits malins ont eu l’idée de créer de faux tickets de stationnement, et même de fournir des tutoriels sur internet afin d’imprimer soi-même, donc à moindre coût, ses propres tickets. Un automobiliste d’Alès s’est fait récemment coincer pour avoir utilisé ce stratagème.

À l’aise, Blaise… des faux tickets de stationnement à Alès

Manifestement, les contrefaçons n’étaient pas parfaites vu que les agents municipaux avaient remarqué qu’il y avait quelque chose qui cloche. Grâce au numéro de plaque d’immatriculation (et à l’adresse du titulaire de la carte grise), ils ont donc pu remonter jusqu’à l’un de ces faussaires du Gard. L’homme a été interpellé et a reconnu les faits. Trois autres dossiers similaires sont en cours d’investigation.

Pour celui qui a déjà avoué, reste à savoir si sa petite pratique était cantonnée à son usage personnel ou s’il en a retiré des avantages financiers. Il devra néanmoins comparaître devant le tribunal pour escroquerie.

Le problème sera résolu avec la dématérialisation du parking payant

Si le phénomène des faux tickets de stationnement est loin d’être cantonné au Gard, le problème sera bientôt éliminé de façon naturelle : avec la dématérialisation du parking payant qui se répand comme une traînée de poudre, les tickets seront bientôt obsolètes. Et la possibilité d’échapper au paiement de la redevance avec un faux ticket impossible vu qu’il suffit d’encoder son numéro de plaque dans l’horodateur ou de payer par SMS, tandis que les contrôles policiers vont également être automatisés.