Une plaque d’immatriculation KAREN choque certaines personnes
Publié par Eplaque - 2 min de lecture ⏳
Le 27/03/2024 - Mis à jour le 05/06/2024
En 2006, un Néo-Zélandais a offert à sa femme une plaque d’immatriculation personnalisée à son prénom. Il se fait qu’elle s’appelle Karen. Des années plus tard, ce prénom est devenu extrêmement péjoratif dans le monde anglophone. Si bien qu’on a menacé de lui annuler sa plaque d’immatriculation !
Une plainte pour la plaque d’immatriculation KAREN de Nouvelle-Zélande
Mr Wilson avait offert à sa femme cette plaque minéralogique perso très spéciale en guise de cadeau de Noël il y a presque 20 ans. Karen Wilson s’en souvient très bien, parce que son futur gendre avait également demandé sa fille en mariage ce jour-là.
De nombreuses années et kilomètres plus tard, sa plaque fait apparemment des mécontents. Si bien qu’elle a reçu un e-mail du département des immatriculations de Nouvelle-Zélande (NZTA) l’informant de la plainte. Elle doit y répondre dans les 10 jours, après quoi son dossier sera examiné.
Ce processus pourrait prendre 2 à 3 mois et entraîner l’annulation de la plaque d’immatriculation de Karen, ou l’obligation d’ajouter un message explicatif en dessous de la plaque. Mme Wilson a déclaré à Fair Go qu’elle est très mécontente que le système de plainte de la NZTA semble placer la barre si bas. « Je pense que le processus est ridicule, » a-t-elle déclaré.
« Pourquoi faut-il 2 ou 3 mois pour régler le problème, pour l’amour du ciel ? Je ne suis pas prête à attendre aussi longtemps parce que cela me dérange… C’est mon prénom ! Pourquoi se plaindre en premier lieu ? J’espère qu’ils sont satisfaits. »
Wilson a déclaré qu’elle avait dû rechercher sur internet ce qu’on entend par une Karen. Malgré qu’elle soit anglophone, elle n’était pas du tout au courant.
C’est quoi, une Karen ?
Dans le langage populaire anglo-saxon, une Karen est un stéréotype qui désigne généralement une femme blanche d’âge moyen perçue comme privilégiée, exigeante ou ayant des comportements jugés égoïstes ou déplacés.
Ce terme péjoratif est souvent utilisé pour décrire une personne qui :
- Demande à parler au responsable pour se plaindre d’un service ou d’un produit
- Se montre hautaine avec des employés ou d’autres personnes dans des situations où cela n’est pas justifié
- Agit de façon inappropriée ou abusive
Le stéréotype de la « Karen » inclut aussi parfois l’idée qu’elle se sent victime d’injustices mineures et qu’elle utilise son statut social ou racial pour obtenir ce qu’elle veut ou pour échapper à des conséquences.
Le propriétaire de la plaque PHARMA aussi inquiété
La pauvre Karen Wilson n’est pas la seule à on a fait planer le spectre de la perte de sa plaque d’immatriculation personnalisée. Quelqu’un s’est plaint de la plaque PHARMA de Dave Ross, qui est pharmacien de profession. Il la possède depuis plus de 30 ans ! Les Néo-Zélandais sont-ils devenus ultrasensibles ? Ces 2 exemples semblent aller dans ce sens.
L’émission d’un média néo-zélandais, Fair Go, a toutefois contacté la NZTA à propos de ces 2 cas plutôt frivoles. Elle a répondu que pour ces 2 dossiers, elle a accéléré le processus. Ils ont déjà contacté Mr Ross et Mme Wilson pour les informer que leurs plaques ne seraient pas annulées.
La NZTA a ajouté qu’il y a très peu de personnel pour traiter ces plaintes. Il s’agissait donc de notifications automatiques. Karen Wilson a déclaré qu’elle était heureuse de pouvoir garder ses anciennes plaques d’immatriculation, mais que sa mésaventure a été désagréable.
Une question ?
Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.