Plaque d’immatriculation des Pays-Bas : encore un changement de format

L’agence hollandaise d’immatriculation des véhicules, la RDW, vient de lancer une nouvelle série de plaques d’immatriculation des Pays-Bas. Il s’agit du 11e changement de séquence depuis le lancement du système national en 1951.

3 lettres, 2 chiffres et une lettre (XXX-11-X) : le nouveau format de la plaque d’immatriculation de hollande

Les nouvelles plaques d’immatriculation hollandaises commencent désormais par 3 lettres, suivies de 2 chiffres et d’une lettre finale. Comme de coutume, le tout est séparé par des traits d’union. La première plaque des Pays-Bas du genre, GBB-01-B, a été attribuée le mercredi 5 juin 2024, dans l’après-midi.

Le parc automobile ne cesse de gonfler, la multiplication des changements de format

Le RDW doit mettre à jour la configuration de ses séquences plus fréquemment au fur et à mesure que le nombre de véhicules sur la route augmente. Le rythme auquel le format change ne cesse de s’accélérer. La première série du système national de 1951 aura duré 16 ans. La séquence la plus récente à 1 lettre, 3 chiffres et 2 lettres (X-111-XX) n’aura duré que 5 ans : elle était entrée en vigueur en 2019.

Quelques particularités de la plaque des Pays-Bas

Contrairement à certains pays, les plaques minéralogiques des Pays-Bas n’indiquent pas l’âge de la voiture. Cependant, l’ordre des lettres et des chiffres fournit une indication approximative de son âge.

Curieusement, les plaques hollandaises n’utilisent pas les voyelles. Pourquoi ? Pour éviter les combinaisons malheureuses. Même si, en français, l’association de consonnes mène à des choses comme PQ, au grand dam des automobilistes qui se retrouvent avec une plaque de ce genre.

Le C et le Q ne sont pas non plus utilisés pour éviter toute confusion avec le zéro. Avec toutes ces exclusions, pas étonnant que le format des plaques hollandaises doive changer aussi souvent !

Combinaisons interdites

Plusieurs combinaisons sont exclues, car associées à des partis politiques ou car elles sont vulgaires, comme PVV, VVD, GVD et KVT.

Parfois, une combinaison interdite passe entre les mailles du filet de la vigilance de la RDW. En janvier 2024, par exemple, 14 véhicules utilitaires ont reçu des plaques d’immatriculation affichant la combinaison BBB. Or, leur production aurait dû être abandonnée après le lancement du parti paysan du même nom.

Pire, en 2010 la RDW a délivré des centaines de plaques d’immatriculation avec la combinaison NSB, pour Nationaal-Socialistische Beweging, le parti affilié aux nazis d’avant-guerre aux Pays-Bas. Un garagiste vigilant avait prévenu la RDW, qui avait ensuite imputé l’erreur à son système informatique.