Des plaques d’immatriculation d’Île-de-France prises pour cible à Tours
Publié par Eplaque - 2 min de lecture ⏳
Le 08/01/2025
Récemment, plusieurs plaques d’immatriculation d’Île-de-France ont été dégradées à Tours, en Indre-et-Loire. Ces actes de vandalisme soulèvent des questions sur l’anti-parisianisme qui semble se développer dans certaines régions. Les propriétaires des véhicules ciblés ne sont pas tous Parisiens, ce qui rend la situation encore plus absurde.
Des plaques 75 et 92 dégradées en Indre-et-Loire
Dans la nuit du Nouvel An, des plaques d’immatriculation de Paris ont été recouvertes de peinture noire dans le centre-ville de Tours. Les véhicules concernés avaient des plaques du 75 (Paris) et du 92 (Hauts-de-Seine). Les propriétaires, choqués par ces actes, ont signalé les dégradations à la police.
Parmi eux, Céline et Régis, qui ont découvert que leur plaque minéralogique avait été vandalisée. Ils ont également constaté que d’autres véhicules, notamment ceux de leurs clients Airbnb, avaient subi le même sort (source). Ce phénomène a suscité une vive réaction dans la communauté locale.
« Rentrez chez vous » : des propriétaires ne sont même pas Parisiens !
Céline et Régis ne résident pas en Île-de-France. Ils ont acheté leur voiture d’occasion dans la capitale, mais vivent à Tours. Vu que le choix de l’identifiant territorial est libre, ils ont décidé de laisser les plaques d’immatriculation de Paris.
Ils trouvent aberrant d’être ciblés simplement à cause d’un numéro de département. Leur situation illustre un problème plus large : de nombreux propriétaires de véhicules immatriculés en Île-de-France ne vivent pas nécessairement dans la région. Cela soulève des questions sur l’identité régionale et les préjugés qui peuvent exister entre les différentes régions françaises.
Le numéro de département sur une plaque ne veut rien dire
Pour rappel, l’identifiant territorial sur une plaque d’immatriculation est libre. Cela signifie que n’importe quel véhicule peut avoir une plaque d’un autre département, indépendamment de la résidence de son propriétaire.
Par exemple, un habitant de Tours peut très bien posséder une voiture avec une plaque corse ou de La Réunion… Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez notre article sur le changement de département de plaque d’immatriculation. Cette flexibilité dans le choix des plaques rend les actes de vandalisme encore plus injustifiés.
Un problème pas isolé
Ce type de dégradation n’est pas un cas isolé. D’autres exemples de vandalisme ciblant des plaques d’immatriculation existent en France. Notamment dans des régions touristiques. Ces actes témoignent d’un climat de tension entre les régions, souvent alimenté par des stéréotypes et des rivalités historiques.
En conclusion, ces dégradations de plaques d’immatriculation à Tours soulève des préoccupations sur l’anti-parisianisme et les préjugés régionaux. Même si, dans ce cas, un état d’ébriété pourrait expliquer les comportements… Les propriétaires de véhicules ne devraient pas être stigmatisés en raison d’un numéro de département sur leurs plaques.
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