Singapour ne badine pas avec les plaques trafiquées : 3 semaines de prison !

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Publié par Eplaque - 2 min de lecture ⏳

Le 24/05/2024 - Mis à jour le 04/11/2024

Une Malaisienne a été condamnée à 3 semaines de prison à Singapour pour 14 chefs d’accusation concernant 68 infractions routières et 5 stationnements non réglementaires entre octobre 2019 et février 2020. En cause : une plaque trafiquée qui maquillait son numéro.

Elle échappait aux taxes de congestion avec sa plaque d’immatriculation altérée

Deivanai K., 28 ans, avait modifié la plaque d’immatriculation de sa moto pour échapper aux taxes routières collectées via le système ERP. Ce système impose une sorte de taxe de congestion, comme à Londres. L’objectif est de réduire l’utilisation des véhicules privés dans les zones à fort trafic et durant les heures de pointe.

C’est la première fois que l’Autorité des transports terrestres (LTA) accuse un individu d’avoir utilisé un véhicule immatriculé à l’étranger avec une fausse plaque d’immatriculation arrière afin d’empêcher l’identification de comportements illégaux, selon Channel News Asia (source).

Elle a été condamnée le 10 mai, selon les informations obtenues par le média. Les infractions de Karunanithi ont été découvertes le 21 février 2020. Ce jour, un agent de la LTA avait remarqué que les numéros des plaques d’immatriculation avant et arrière de sa moto ne correspondaient pas. Le véhicule était stationné Bayfront Avenue, dans le quartier des affaires.

La plaque avant de sa moto l’a trahie

L’agent a vérifié le numéro de la plaque arrière dans son système de LTA et n’a trouvé aucune trace d’un véhicule avec cette immatriculation. En vérifiant le numéro inscrit sur la plaque moto avant, l’agent a constaté qu’il était connu du système.

« Étant donné que ladite moto arborait des plaques d’immatriculation incohérentes, elle a été mise en fourrière pour enquête, » a déclaré le procureur.

L’enquête a révélé que la moto appartenait à Mme K., titulaire d’un permis de travail et employée comme agent de sécurité. Elle faisait les voyages entre la Malaisie et Singapour avec le bon numéro d’immatriculation. Passé la frontière, elle altérait sa plaque minéralogique arrière. Elle a admis que le but de la manœuvre était de tromper le système ERP.

Elle a donc été reconnue coupable des 14 chefs d’accusation. Et vu qu’on ne plaisante pas avec la loi à Singapour, elle va devoir passer 3 semaines en prison.

La plaque avant moto, une particularité de la Malaisie

La Malaisie fait partie des rares pays où les deux-roues doivent afficher leur numéro d’immatriculation à l’avant. C’est aussi une obligation à Singapour. Il n’est cependant pas nécessairement affiché sur une plaque rigide. Un autocollant faisant figurer le numéro d’immatriculation malaisien est accepté.

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