Arnaques et vices cachés : nos conseils pour les éviter
Publié par Eplaque - 3 min de lecture ⏳
Le 18/01/2021 - Mis à jour le 04/09/2024
Le marché de la voiture d’occasion a lui aussi ses arnaques, aussi bien du côté acheteur que vendeur. Dans cet article, nous allons vous donner des conseils pour les éviter lorsque vous souhaitez acquérir un véhicule de seconde main. Quelles sont les arnaques les plus courantes, comment se prémunir contre les vices cachés et bien d’autres embûches, telle est la thématique de cette page.
Les arnaques de l’occasion
Les arnaques que l’on retrouve sur le marché de la voiture d’occasion sont de différentes natures. Il peut s’agir parfois d’une arnaque purement financière, il n’y a pas de voiture à vendre. Il peut y avoir tromperie sur le véhicule vendu. Dans tous les cas de figure, méfiez-vous lorsqu’une offre semble trop belle pour être vraie (c’est souvent le cas), ou lorsqu’on vous demande d’envoyer de l’argent.
Les fausses annonces, vivier de l’arnaque vice caché
Internet est le terrain de chasse principal des arnaqueurs qui sévissent sur le marché de la voiture d’occasion. Ils y publient des fausses annonces, souvent avec un prix tellement bas qu’une sonnette d’alarme devrait résonner dans votre tête. On vous donne une raison bidon pour justifier la somme demandée (besoin urgent de cash). Par contre on vous demande de régler un acompte important, qui peut s’élever jusqu’à la moitié du prix de la voiture de seconde main qui se trouve à l’étranger, afin de couvrir la livraison de la voiture en France. Si vous tombez dans le piège, vous ne verrez jamais la couleur de la carrosserie du véhicule.
Parfois le prix demandé correspond à la fourchette de l’Argus, et ce pour ne pas éveiller la méfiance des pigeons potentiels. Une personne peut même débarquer chez vous pour vous demander un acompte pour ensuite ne plus donner signe de vie. Lorsque vous ne disposez pas de toutes les garanties, ne versez jamais d’acompte, même à un « professionnel »…
Les pseudos professionnels de l’occasion (ou plutôt de l’arnaque)
Un cran au-dessus dans l’arnaque de l’occasion, les faux professionnels de l’auto qui créent un site web afin de flouer des acheteurs pas assez méfiants. À moins de connaître le marchand, vous verrez toujours à vérifier l’existence légale de toute société vendeuse de véhicule d’occasion. Il est possible de vérifier le numéro d’enregistrement de la société par Internet, cela prend quelques minutes. Méfiez-vous des vendeurs que vous ne connaissez pas, qui disposent d’un site physique et qui demandent un acompte, quelle que soit la raison.
Tromperie sur le véhicule de seconde main
Ce type d’arnaque à la vente d’un véhicule d’occasion est plus courante, à savoir vous acheter un véhicule qui ne correspond pas au descriptif (motorisation, compteur kilométrique trafiqué, véhicule accidenté, etc.) ou qui a des problèmes. Si la garantie légale des vices cachés et la garantie de conformité vous protègent, mieux vaut prévenir que guérir en choisissant bien votre voiture d’occasion (cliquez sur le lien pour découvrir tous nos conseils). Cependant, à moins de faire une expertise difficile d’identifier un vice caché vu qu’il n’est pas visible par définition.
La garantie légale des vices cachés
La garantie légale des vices cachés s’applique à l’achat d’un véhicule d’occasion. Que ce soit auprès d’un particulier ou d’un professionnel. Cette protection du consommateur stipule que tout bien vendu doit être exempt de vice caché au moment de la transaction. Le vice caché est une anomalie qui rend la voiture inutilisable ou qui réduit fortement son champ d’application. En sa connaissance, l’acheteur aurait ne renoncé à son acquisition ou l’aurait fait à un prix bien moindre. Telle est la définition légale du vice caché. Sachez néanmoins que c’est vous qui devrez prouver l’existence du souci au moment de l’achat du véhicule d’occasion, et que cela prend du temps. Voir notre dossier sur la garantie des vices cachés pour devenir incollable sur le sujet.
FAQ arnaque vice caché
Porter plainte à la police ne sert à rien, si ce n’est à alimenter les statistiques. Par contre certaines victimes ont réussi à se faire rembourser en faisant appel aux services d’un avocat et en mettant la pression sur le prestataire de paiement. Vous pouvez également lire notre article sur le sujet : Arnaque en ligne : comment et où porter plainte ?